Un e-mail par semaine pour prendre soin de vous et votre proche

Un chien qui donne la patte, un chat qui ronronne… Qu’on ait 7 ou 77 ans, difficile de ne pas craquer devant une petite boule de poil. Une thérapie à elle seule ? En fait, cela a un nom : la «médiation animale».

La médiation animale, quésaco ?

Il s'agit de proposer à des personnes en situation fragile ou de handicap un contact avec des animaux dressés pour ces situations. Cette méthode a été mise en place à l'Oustal, un EHPAD de l'Hérault. Deux fois par semaine, une zoothérapeute y arrive avec sa petite ménagerie : une poule à houpette, des lapins, un berger suisse et une chienne blanche du petit nom de Guapa.

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Au programme : des séances de caresses, de stimulation de la mémoire et de motricité, pour des aîné·e·s qui ont souvent perdu le contact avec les animaux.  

De soigné à soignant

Pour les résident·e·s, la médiation par les bêtes est un remède anti-cafard naturel. Céline Durant, la directrice d’établissement d’Oustal, s’en félicite : «Quand le chien arrive, de suite les yeux se mettent à pétiller. On sent que ça leur apporte du bien-être».

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Les bénéfices sont nombreux. Ces séances participent notamment à la récupération de pathologies dégénératives. Et les bienfaits sont durables, comme l'explique Pierre, un ancien directeur d’EHPAD : «En quelques séances, on a assisté à des améliorations progressives sur le long terme.»

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Mais comme l'explique le zoothérapeute Cédric dans cette vidéo, le plus important est aussi le rôle donné aux aîné·e·s. «Au delà de seulement câliner l’animal, on va essayer de les faire passer du rôle de soigné à soignant. Et c’est très important pour le sentiment d’utilité.»

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Cette initiative vous intéresse ? Vous aimeriez en parler à un(e) directeur/rice d'EHPAD pour intégrer la médiation animale dans le quotidien d'un·e proche ? Vous trouverez ici un annuaire des zoothérapeutes et intervenant·e·s en médiation animale aux quatre coins de la France.