J'ai besoin de vider mon sac

Des solutions de soutien pour échanger, me sentir compris·e
et extérioriser

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#3 - J'en parle avec des professionnel·les

Prendre la décision de consulter un·e spécialiste (thérapeute, coach, psychologue…) est un pas qui peut être difficile de franchir. “En ai-je vraiment besoin ? “Mais non ce n’est pas si grave ce que je vis” Que va-t-on penser de moi si l’on sait que je consulte un psy ?” Certains préjugés ont la vie dure. Et pourtant, ces professionnel·les de la santé ont fait leurs preuves et sont une aide précieuse lorsque l’on traverse un deuil.

C’est un moment privilégié où vous pouvez vous exprimer librement, être écouté·e et soutenu·e sans aucun jugement, en toute confidentialité, afin d'aborder ouvertement votre situation. Il permet surtout d’avoir un éclairage sur ce que vous traversez, et d’être soutenu·e tout du long. Ces échanges ont souvent lieu en personne, mais peuvent aussi se dérouler par téléphone ou en visioconférence, si vous ne pouvez pas vous déplacer.

Pour commencer

Voici différentes solutions qui existent pour échanger avec un·e expert·e :

Les lignes d'écoute

#1 - La ligne d’écoute Empreintes

Vous pouvez composer le 01 42 38 08 08. Cette ligne est gratuite et nationale. Une personne formée au sujet vous accompagne et vous oriente vers des solutions d’aide.

L’avis de Brigitte, qui a épaulé son père jusqu’au bout : Ce sont mes enfants qui m’ont parlé de la ligne d’écoute Empreintes. Ça a été ma bouée de sauvetage pour garder la tête hors de l’eau. Cela fait du bien de savoir que l’on peut tout dire (même les choses négatives sur Papa) sans peur d’être jugée. En plus de me permettre de vider mon sac, l’intervenant m’a conseillé plusieurs solutions concrètes pour m’épauler sur des démarches administratives” précise Brigitte qui a épaulé son père jusqu’au bout.

#2 - Pour celles et ceux ayant perdu un·e conjoint·e : la ligne d’écoute Dialogue & solidarité
En composant le 0 800 494 627, vous échangez gratuitement et en toute confidentialité avec un·e professionnel·le de l’écoute.

Dans cette vidéo, Maryline - intervenante Dialogue & Solidarité - vous en dit plus sur les bénéfices de cet entretien individuel :

Les professionnel·les (psychologues, thérapeutes...)

#1 - L’annuaire proposé sur le site MonPsy

● Pour trouver chaussure à votre pied, vous pouvez vous rendre sur leur site juste ici.

● Une fois dessus, on vous invite à cliquer sur "Je suis patient" et à répondre aux 2 questions qui vont s'afficher. Par exemple pour la question " De quoi avez-vous besoin" vous pouvez écrire "accompagnement deuil'.

‍● Ensuite, une liste de psychologues près de chez vous sera proposée. N'hésitez pas à cliquer sur "voir le profil" afin d'en savoir sur le·la professionnel·le (méthodes thérapeutiques, contact, tarifs, expériences...).

● Si le profil vous intéresse, vous pouvez entrer en contact facilement avec le·la psychologue en cliquant sur "Envoyer un mail" ou "Appeler".

Bon à savoir : si vous le souhaitez, vous pouvez filtrer davantage les profils qui vous sont proposés en ajoutant des critères de recherche en haut à gauche dans la partie "Filtres de tri".

#2 - L’association Psytel

Psytel propose une écoute thérapeutique, régulière ou occasionnelle. Le tout assuré par des professionnel·les qualifié·es. Marche à suivre pour en bénéficier, tarification, fonctionnement des séances… On vous explique tout dans notre article ci-dessous :

Vous êtes ressortissant·e Malakoff-Humanis ? Vous pouvez bénéficier d'un accompagnement personnalisé pour mettre en place ce service et à une potentielle prise en charge financière. Pour cela, il suffit de prendre rendez-vous avec un·e conseiller·e par ici ou d'appeler directement le
39 96.

#3 - L’APS (à destination des ressortissant·es Malakoff Humanis)

Pour être pris·e en charge par des conseiller·es, vous pouvez : 
● composer le 3996
● ou prendre rendez-vous directement sur cette page

Ce sont elles·eux qui pourront vous dire si vous êtes éligible ou non à cette aide.

Et qu'en pensent celles et ceux qui ont déjà fait appel à des professionnel·les ?

Au début, j’avais beaucoup de préjugés sur le fait d’aller voir un psy. Je me disais que “c’était pour les fous”. Puis petit à petit, je me suis aperçue que parler ça soulage. Ça réconforte et ça permet de mettre des mots sur des ressentis pour comprendre ce qui se passe en soi. Ça m’a aussi permis d’organiser ma pensée et d’envisager une suite, un horizon dans ma vie sans mon mari” explique Nathalie qui a perdu son époux il y a 2 ans.

J'avais un avis très tranché sur les psychologues, pour moi, c’était se mettre dans la situation psychologique d’un assisté. Mais les 6 premiers mois ont été trop difficiles après le décès de Nini, alors j'ai tenté et je ne regrette pas” écrit Gérard qui a été l’aidant de sa femme durant de longues années.

Cela faisait 40 ans que nous nous connaissions et après ce type de décès, une culpabilité énorme m'a envahie comme j’étais avec elle le jour du drame. J'ai retourné la journée dans tous les sens en me demandant ce que j'aurais dû faire ou ne pas faire. Le suivi par une psychologue m'a été indispensable. Je reconnais que cela m'a fait du bien, j'arrive maintenant à zapper les horribles images qui m'apparaissent encore et à chasser peu à peu la culpabilité” - Valérie dont l’amie de longue date est décédée soudainement.

Pour mettre en pratique

  • Certaines solutions vous intéressent plus particulièrement ? Des profils de spécialistes qui vous plaisent ? Là aussi, n’hésitez pas à noter leurs coordonnées sur un papier pour pouvoir les contacter quand vous en ressentirez l’envie/le besoin.

Bon à savoir : en cliquant sur le bouton “Découvrir la suite”, vous pourrez prendre connaissance de moyens d’expressions autre que la parole.